Les FinTechs au service du recouvrement de factures impayées

Dans le cadre d’une activité professionnelle, toute entreprise a un jour ou l’autre eu affaire à des problématiques de factures impayées. Avec la crise sanitaire, les factures impayées ont d’ailleurs explosé, mettant en danger les entreprises créancières. Les Fintechs proposent de nouvelles solutions de recouvrement permettant d’optimiser votre gestion des factures impayées.

Par la rédaction

L’explosion des factures impayées et leur gestion


Les factures impayées sont monnaie courante dans le monde de l’entreprise, mais facteur de risque avec comme principale conséquence, des problèmes de trésorerie menant parfois au défaut complet de l’entreprise, ce que nous confirme la startup Recovry, spécialiste du recouvrement de la Facture impayée.

Malheureusement, cette situation est très fréquente d’autant plus avec la situation économique actuelle. En effet, la crise sanitaire a engendré énormément de fermetures temporaires d’activités au cours du premier confinement générant des difficultés pour les professionnels pour faire face à leurs factures. Les factures impayées se sont donc accumulées pour de nombreux professionnels causant un effet boule de neige pour les créanciers qui se retrouvent également en situation économique fragile. Le deuxième confinement a encore plus ralenti de nouveau l’activité économique française. Les entreprises déjà fragilisées par des factures impayées au 1er confinement font donc de nouveau face à des problèmes de trésorerie.

Le marché du recouvrement de créance par les Fintechs est prometteur avec environ 60 milliards d’euros de créances non acquittées chaque année en France contre seulement 1,5 milliard d’euros recouvrés par les cabinets spécialisés.
Source : ANCR.

En cas de retard de paiement, les entreprises entament une démarche de relance client à l’amiable. En règle générale, deux niveaux de relance sont mis en place par mail ou par courrier avec une première relance mentionnant le non-paiement de la facture et qu’il convient de la régler. La seconde relance se fait une fois que la première relance n’a pas eu l’effet escompté. Cette seconde relance mentionne par ailleurs la mise en demeure faute de règlement dans un délai précisé. Si toutefois les 2 relances n’ont pas donné suite, une procédure peut être lancée.

Vous l’aurez compris, leur gestion est très pénalisante pour les entreprises créancières puisque sans valeur ajoutée, et consommatrice de temps. C’est pourquoi il est intéressant de sous-traiter cette gestion auprès d’entreprises spécialisées dans le domaine.

De nouvelles FinTechs spécialisées dans le recouvrement des factures impayées

Petit à petit, les FinTechs se tournent vers les professionnels pour proposer leurs services de recouvrement. Bien que principalement orientées PME, les FinTechs s’adressent aussi à toutes les entreprises y compris les indépendants, qui n’ont parfois que très peu de clients. Ces derniers sont d’ailleurs une cible privilégiée des Fintechs puisque la moindre facture impayée peut entraîner des effets majeurs sur la santé financière de l’indépendant. L’internationalisation de l’activité est également intégrée par ces startups qui proposent leurs services en anglais sur leur interface, voire même dans d’autres langues.

En règle générale, la collaboration entre les startups de recouvrement et les entreprises s’établit sur la durée. C’est pourquoi elles proposent un modèle d’affaires sur la base d’un forfait mensuel. Toutefois, pour une demande ponctuelle, d’autres FinTechs proposent une tarification à la facture.
Le marché du recouvrement de créance par les Fintechs est prometteur avec environ 60 milliards d’euros de créances non acquittées chaque année en France contre seulement 1,5 milliard d’euros recouvrés par les cabinets spécialisés selon le syndicat national des cabinets de recouvrement de créances de renseignements commerciaux (ANCR). La grosse part du marché n’est donc pas gérée par ces cabinets et laisse la voie ouverte aux Fintechs. De plus, les frais de gestion sont nettement plus avantageux pour ces dernières, avec des frais variants entre 5 % et 10 % du montant de la facture contre 10 % à 20 % pour un cabinet spécialisé.

Enfin, les FinTechs s’adressent à tout le monde, y compris la gestion de factures impayées de petits montants, contrairement aux cabinets qui ne se concentrent que sur les gros dossiers avec des montants élevés.