L’auto-entrepreneuriat au service de l’ESN

Le secteur de l’IT fait partie des branches les plus concernées par l’auto-entrepreneuriat. Les connaissances étant très spécifiques, il est effectivement plus aisé de pouvoir vendre ses services dans le domaine. Cependant, il existe une solution alternative, entre le consultant en freelance, et le salarié. Il s’agit de l’auto-entrepreneuriat pour le compte d’une ESN.

Par la rédaction


Les ESN (Entreprise de Services du Numérique) ou les SSII (Sociétés de Services en Ingénierie Informatique) emploient des consultants sous le statut de salarié. En effet, les clients définissent le cahier des charges auprès de l’entreprise qui, une fois le ou les profils nécessaires à la bonne conduite du projet définis, se charge de confier les missions aux consultants sélectionnés.

Pour le consultant, ce type de collaboration s’apparente à du freelance. En effet, celui-ci jongle entre les différentes missions et clients afin de varier ses missions et élargir son domaine d’expertise. De plus, ce statut lui confère plus de sécurité puisqu’il disposera chaque mois d’un salaire, qu’il ait réalisé des missions auprès de clients ou non. Aussi, le consultant cotisera pour des congés chaque mois, à l’exemple d’un salarié.

Ressources pour les freelances

Tu vas aimer être freelance — 33 règles d’or pour réussir en solo : 33 règles d’or pour réussir en solo, J. Ouaki, Éditions Dunod

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Le fil du blog de Globalis MS (voir ici)

Les actus du portail des entreprises de l’IDF

Toutefois, contrairement à un freelance pur, il devra se soumettre aux missions proposées par l’entreprise à laquelle il aura adhéré. De ce fait, il disposera tout de même de moins de liberté à ce niveau. Aussi, à l’inverse d’un freelance, l’ESN du consultant récupère une partie du chiffre d’affaires du consultant informatique. De plus, il n’est pas libre de négocier ses honoraires.

En somme, travailler en tant qu’auto-entrepreneur pour une ESN permet au consultant de s’assurer la sécurité au travail en profitant à la fois du solide réseau de l’ESN, mais aussi de la rémunération. En effet, le freelance devra fidéliser sa clientèle et se constituer un réseau afin de pouvoir vivre convenablement de son activité.

C’est l’avis que partage Quentin, jeune développeur au sein d’une ESN. En effet, il se dit satisfait de sa situation puisque, comme cette ESN à Paris, le réseau de son ESN lui a permis d’étoffer ses connaissances : « c’est en travaillant au quotidien sur les différents projets de l’ESN » que Quentin a énormément appris.

De plus, issu de la province, Quentin fut ravi lors de l’obtention de son appartement dans la capitale, lui qui a « profité du service d’aide au logement » proposé par son ESN.

Le portage salarial : une alternative convaincante

Inscrit dans le Code du travail (art. L 1254-1), le portage salarial représente une bonne alternative à toute création d’entreprise en permettant au travailleur indépendant de réaliser des prestations de services auprès de clients tout en déléguant la gestion administrative à une société de portage salariale.

Cette alternative présente l’avantage d’être simple et rapide. Elle présente tous les avantages de l’auto-entrepreneuriat sans en supporter les contraintes de gestion d’une entreprise individuelle. En effet, la société intermédiaire réalise les factures du travailleur indépendant et transcrit le chiffre d’affaires mensuel de ce dernier en salaire qu’elle lui verse chaque mois. De ce fait, le travailleur pourra jouir de la liberté d’un auto-entrepreneur et de la protection sociale d’un salarié.